Notre deuxième cerveau

Un lien entre notre ventre et notre cerveau ?
Des neurones dans notre intestin ?

Notre système digestif, notamment l’intestin, comporte le microbiote intestinal qui joue un rôle dans les processus de digestion, d’assimilation et dans notre système immunitaire.

500 millions de neurones dans notre intestin, indirectement lié à notre microbiote.
De quoi constituer un système nerveux à part entière : c’est le système nerveux entérique.
C’est notre deuxième cerveau, mais ne serait -il pas le premier?
Les neurones entériques établissent des connexions et des interactions continues avec les neurones du cerveau, via les voies sanguines, mais surtout par le nerf vague, pour transmettre des informations.

Ainsi les voies nerveuses entre le ventre et le cerveau renseignent celui-ci à chaque instant pour le bon fonctionnement de notre système neurovégétatif autonome : toutes les fonctions de notre corps qui fonctionnent sans que nous devions intervenir : la digestion par exemple. Mais également sur des fonctions motrices, sensitives et sensorielles.

Dans son livre : « Le charme discret de l’intestin, tout sur un organe mal aimé », Giulia Enders affirme
que 90 % de l’activité observée sur le nerf vague va dans le sens intestin-cerveau.
Nous comprenons le lien concernant notre digestion, mais c’est bien plus interpelant de considérer un lien entre nos émotions et notre activité cérébrale.

Le microbiote intestinal peut influencer nos réactions émotionnelles ?
C’est quand même ce que dit la médecine chinoise taôiste depuis des milliers d’années ! Cf le CHI NEI TSANG

L’avancée de la science sert au passage à rendre les thérapeutes de CHI NEI TSANG un peu moins farfelus lorsque nous disons que «  nos organes internes sont reliés à nos émotions »

Aujourd’hui les études scientifiques menée à la University College Cork en Irlande en 2012 nous disent que notre microbiote via la connexion nerveuse peut influencer notre humeur ou notre niveau de stress.

D’ailleurs la sérotonine , hormone et neurotransmetteur qui est impliquée dans la régulation des comportements : l’humeur, anxiété, l’apprentissage, la motivation et la prise de décision est secrétée à 95 % par notre intestin et transmise au cerveau. C’est tout de même l’hormone de la « sérénité »

Aujourd’hui la recherche médicale montre des liens entre notre microbiotes et certaines maladies neurologiques comme la maladie de Parkinson.

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