Devons-nous baisser les bras face aux défis de la ménopause ?

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A la ménopause le métabolisme ralentit, et avec lui, notre énergie vitale.

Mais qui a dit que nous devions baisser les bras face à ces changements naturels ?

Pas moi, et sûrement pas vous non plus !

Vous vous êtes peut-être déjà demandé pourquoi vos anciennes stratégies alimentaires ne semblent plus aussi efficaces qu'avant.

Eh bien, la réponse se trouve dans notre propre biologie.

À la ménopause, notre corps opère une véritable révolution, et notre métabolisme n'est pas en reste.
L'un des aspects les plus déconcertants de ce changement est la résistance à l'insuline.

La résistance à l'insuline est liée à une diminution des niveaux d'œstrogènes associée à la ménopause.

Les œstrogènes ont un effet protecteur contre la résistance à l'insuline en régulant la sensibilité des cellules à l'insuline.
Lorsque les niveaux d'œstrogènes diminuent, comme c'est le cas pendant la ménopause, cela peut entraîner une augmentation de la résistance à l'insuline.

Mais qu'est-ce que la résistance à l'insuline, et pourquoi est-ce si important ?

Imaginez l'insuline comme une clé qui ouvre les portes de nos cellules pour laisser entrer le sucre.
Normalement, lorsque nous mangeons, notre corps libère de l'insuline pour réguler le taux de sucre dans le sang.
Cependant, avec la résistance à l'insuline, nos cellules deviennent moins réactives à cette hormone, comme si la serrure était rouillée et difficile à ouvrir.

Et que se passe-t-il lorsque nos cellules résistent à l'insuline ?

Le sucre reste dans notre circulation sanguine, augmentant ainsi notre glycémie.

En réponse, notre pancréas produit encore plus d'insuline pour essayer de compenser, ce qui peut conduire à un cercle vicieux de niveaux élevés d'insuline et de sucre dans le sang.

Lorsque notre corps produit plus d'insuline en réponse à la résistance à l'insuline, cela peut favoriser le stockage des graisses de plusieurs façons :

• Promotion de la lipogenèse : L'insuline favorise la lipogenèse, qui est le processus de conversion des sucres et d'autres nutriments en graisses dans notre corps. Lorsque les niveaux d'insuline sont élevés, cela encourage donc le stockage des graisses.

 

• Inhibition de la lipolyse : L'insuline inhibe également la lipolyse, qui est le processus de dégradation des graisses stockées pour être utilisées comme source d'énergie. Lorsque la lipolyse est inhibée, il devient plus difficile de brûler les graisses stockées, ce qui contribue également au stockage des graisses.

 

• Stimulation de l'appétit : Des niveaux élevés d'insuline peuvent également stimuler l'appétit et favoriser la prise alimentaire, ce qui peut conduire à un apport calorique excessif et au stockage des graisses.

En combinant ces mécanismes, une production excessive d'insuline peut favoriser le stockage des graisses et contribuer à une prise de poids, en particulier au niveau de la région abdominale.

Mais saviez-vous que la ménopause apporte également des changements hormonaux importants ?

Avant la ménopause, nos ovaires sont les principaux producteurs d'œstrogènes.

Cependant, lorsque la ménopause s'installe, ces hormones ne sont plus produites en quantité suffisante.

C'est là que nos surrénales, ces petites glandes situées juste au-dessus des reins, entrent en jeu.

Les surrénales ne produisent pas seulement des hormones liées au stress, mais elles commencent également à produire des œstrogènes pour compenser le déficit hormonal.

Toutefois, si nous sommes constamment stressés et au bord du burn-out, nos surrénales peuvent s'épuiser, compromettant ainsi leur capacité à remplir cette fonction.

Et que se passe-t-il alors ?

Notre tissu adipeux prend le relais!

Le tissu adipeux, notamment la graisse gynoïde, peut se constituer autour du ventre mais également au niveau des hanches, des cuisses et des fesses chez les femmes.

En cas de déficit hormonal dû à l'épuisement des surrénales, le tissu adipeux se met à synthétiser des œstrogènes pour compenser les besoins du corps.
Cela peut contribuer à des changements de silhouette et à une prise de poids, phénomènes souvent observés à cette période de la vie.

Pour contrer ces effets, diverses solutions sont envisageables.

Il est possible d'augmenter le métabolisme de base grâce à une pratique sportive régulière et à une activité physique soutenue.

Mais pas n’importe quel sport ou activité physique.
Étant donné que le corps devient moins apte à construire du muscle, il est recommandé de pratiquer la musculation et des exercices impactants pour renforcer les os et favoriser le développement musculaire comme la marche nordique par exemple.

Faire du cardio ce n'est plus suffisant!

En ce qui concerne la sensibilité à l'insuline, limiter les pics de glycémie en privilégiant une alimentation à indice glycémique bas peut être bénéfique.
Il est conseillé de remplacer certains aliments susceptibles d'entraîner une hausse rapide de la glycémie par des aliments qui la stabilisent davantage.

Sans oublier le bénéfice des plantes médicinales occidentales.

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